un petit point sur les indices.
N.B / Problème d'affichage de commentaires :
certains lecteurs me signalent qu'ils n'arrivent plus à lire les commentaires au delà du n°42. J'essaie de me renseigner du coté d'over-blog pour voir d'où vient ce bug, à mon avis il s'agit d'un problème lié à certains navigateurs (Internet explorer 6).
Les commentaires suivants peuvent être lus sur ce lien de secours.
Si on suit le décompte en vagues d'elliott du CAC (presque identique à celui du SP500) publié dans les articles précédents, les vagues 4.a et 4.b seraient à présent terminées, et il resterait une vague haussière 4.c à venir.
Parmi les arguments en faveur de ce rebond, on citera les divergences haussières présentes sur la quasi-totalité des oscillateurs (RSI, chaikin...etc), le fait que la séance de baisse de vendredi dernier ait eu lieu dans des volumes faibles, ce qui est inhabituel pour une séance à forte volatilité où l'indice baisse de plus de 5%, le refus des marchés de baisser sur des nouvelles économiques très mauvaises (plus de 500 000 emplois détruits en novembre), et les indicateurs VIX-VXN très élevés.
Ce décompte serait invalidé en dessous de 2838 sur le CAC, mais sous les plus bas de vendredi (2956), il deviendrait déjà nettement moins probable.
Comme arguments contre un rebond technique (au delà de la séance de lundi où on devrait évidemment ouvrir en nette hausse vu le rebond aux US de vendredi), on citera le put/call ratio sur le SP500 est en bas de son canal, ce qui est un élément baissier.
En conclusion :
- Ce n'est à mon avis toujours pas le bon moment pour prendre des positions baissières avec une marge de sécurité suffisante (à horizon de 1-2 mois) vu les niveaux du VIX.
- Ceux qui maîtrisent le court terme et sont capables de couper à temps une position pourront tenter quelques achats, juste pour le temps de ce rebond éventuel. En sachant que la tendance de long terme reste baissière, et que dans le contexte actuel, les surprises se feront plutôt vers le bas...
- Les investisseurs de long terme resteront en placements d'abri.