Plans de relance et états schizophrènes.
Une fois n'est pas coutume, je ferai exceptionnellement un petit commentaire assez politique contre cette floraison de plans de relance et la pensée unique étatiste qui sévit sur l'ensemble du monde occidental depuis des décennies.
Nos dirigeants disent qu'il faut en revenir à des pratiques raisonnables...Voici la dernière mesure que le gouvernement français a adopté (je ne critique pas plus notre gouvernement que les autres, ma remarque est générale, vu qu'il ne fait qu'appliquer comme les autres la doctrine keynésienne) :
http://www.mon-immeuble.com/actualites/act08/article318.07.11.08.htm
L'état vient de décider d'apporter sa garantie à 60% des accédants à la propriété en relevant massivement les plafonds du prêt à taux 0 : En clair, il demande aux banques de prêter quasiment à n'importe quelles conditions pour que des ménages qui n'en ont pas les moyens puissent emprunter quand même afin d'acheter des logements largement surévalués (bien entendu ce seront les ménages les plus modestes, et le moins à mêmes d'évaluer correctement la valeur d'un bien qui se retrouveront plus tard en situation de défaut de paiement et saisis).
Voilà la vraie conception « raisonnable » et « morale » de l'état : il est en train de réinventer, aux frais du contribuable, des « Fannie Mae » et « Freddie Mac » pour "relancer" et se donner l'illusion qu'il peut "intervenir" efficacement.
Et quand les défauts sur ces prêts artificiels flamberont on viendra accuser le « marché », ou les « méchants spéculateurs » ou tout autre bouc émissaire d'avoir allumé l'incendie.
Pourquoi ne pas aller au bout de la logique et accorder à tous un prêt à 0% avec une subvention de 50 000€ à la clé pour « relancer » ? Et instaurer ensuite la « République populaire socialiste de France » avec une "planification de relance universelle" ? (qui fera faillite comme ses prédécesseurs d'union soviétique et d'europe de l'Est).
Une fois de plus, les faits démontrent que dans la crise actuelle, le chef de file des irresponsables et le plus grand pyromane, c'est l'état et le dogme keynésien de la relance par la consommation qui constitue la clef de voûte des politiques économiques depuis des décennies en Occident.
Pourquoi ne pas aller au bout de la logique et accorder à tous un prêt à 0% avec une subvention de 50 000€ à la clé pour « relancer » ? Et instaurer ensuite la « République populaire socialiste de France » avec une "planification de relance universelle" ? (qui fera faillite comme ses prédécesseurs d'union soviétique et d'europe de l'Est).
Une fois de plus, les faits démontrent que dans la crise actuelle, le chef de file des irresponsables et le plus grand pyromane, c'est l'état et le dogme keynésien de la relance par la consommation qui constitue la clef de voûte des politiques économiques depuis des décennies en Occident.
La création de richesse ne viendra pas de la « relance de la consommation », mais de la production et du travail.
Pendant ce temps, on notera que nos amis chinois ont réduit la part de l'état dans le PIB de plus de 90% à moins de 40% en quelques décennies, que le ratio dette publique / PIB de l'état chinois est de seulement 18,4% et que le taux d'épargne des chinois est de plus de 40% .
Cet ex-pays socialiste, en passe de devenir moins étatiste que nous, viendra bientôt nous donner des leçons d'économie.
N'oublions pas que les grandes crises ont aussi une fonction : faire évoluer les choses à une vitesse beaucoup plus rapide qu'en temps normal...Il est probable que nous assistons aujourd'hui aux derniers moments de l'interventionnisme étatique à outrance, qui a caractérisé la fin du cycle économique précédent : Chaque plan de relance de la consommation, chaque subvention inutile, chaque « sauvetage étatique » rapproche ces états dépensiers et ne connaissant que la fuite en avant du moment où ils ne trouveront plus d'investisseurs pour leur prêter de l'argent.
Pendant ce temps, on notera que nos amis chinois ont réduit la part de l'état dans le PIB de plus de 90% à moins de 40% en quelques décennies, que le ratio dette publique / PIB de l'état chinois est de seulement 18,4% et que le taux d'épargne des chinois est de plus de 40% .
Cet ex-pays socialiste, en passe de devenir moins étatiste que nous, viendra bientôt nous donner des leçons d'économie.
N'oublions pas que les grandes crises ont aussi une fonction : faire évoluer les choses à une vitesse beaucoup plus rapide qu'en temps normal...Il est probable que nous assistons aujourd'hui aux derniers moments de l'interventionnisme étatique à outrance, qui a caractérisé la fin du cycle économique précédent : Chaque plan de relance de la consommation, chaque subvention inutile, chaque « sauvetage étatique » rapproche ces états dépensiers et ne connaissant que la fuite en avant du moment où ils ne trouveront plus d'investisseurs pour leur prêter de l'argent.
Ils devront alors devenir raisonnables par la force des choses, ou bien ils seront en cessation de paiement.
Les conséquences pour les épargnants de ces "plans de relance" (c'est ce qui nous intéresse dans ce blog) :
- Ces plans échoueront comme tous les précédents depuis le début de la crise, parce qu'il n'y a plus d'emprunteurs et de consommateurs intéressés et confiants. Acheter un logement avec un prêt à 0% ne présente aucun intérêt si on pense que l'on pourra acheter ce même logement 40% moins cher dans quelques années. La déflation d'actifs est bien installée, et le cash reste la bonne stratégie face à cela.
- Il faut cependant rester attentifs aux taux (à la fois taux courts et taux longs) sur les emprunts d'état : Ce seront ces taux qui constitueront le "voyant rouge" (perte de confiance dans les capacités d'endettement des états, donc dans les monnaies associées) et donneront le signal du moment où il faudra (éventuellement et selon l'évolution des politiques économiques) changer de stratégie et abandonner le cash devenu dangereux au profit d'investissements dans les pays émergents sains sur le long terme (type chine), les matières premières, et des sociétés adaptées à la nouvelle donne (en particulier celles qui sont positionnées sur le secteur du low cost).
Je ne pense pas que ce soit pour tout de suite, ni pour dans quelques mois...Et il ne faudrait surtout pas chercher à anticiper trop tôt le changement de tendance.
Simplement être attentif.