Le rebond : bientôt terminé ?

Publié le par loïc abadie

 


Même si il reste quelques % de marge à la hausse pour le rebond en cours, dans un scénario baissier et si la crise se déroule comme attendu, nous ne sommes sans doute plus très loin de la fin de ce rebond.

Sur le CAC40 et l'Eurostoxx, des figures "épaule-tête-épaule" de grande ampleur semblent en préparation :

Un échec du rebond aux environs de 5100-5200 sur le CAC et de 3900 sur l'Eurostoxx permettrait la poursuite et l'amplification de la baisse des marchés, avec des objectifs de 2700 sur le CAC et 2250 sur l'eurostoxx (pour commencer). La dernière phase de rebond sur le CAC s'est faite avec des volumes en baisse, un élément supplémentaire en faveur de l'essouflement à venir du rebond.

On n'ira pas en ligne droite et d'un coup sur ces niveaux, évidemment, mais ce sont quand même des objectifs à avoir en tête pour l'étape suivante du marché baissier en cours...
A plus long terme, il n'y a aucune raison, vu l'ampleur de la crise actuelle pour que les points bas de 2002-2003 ne soient pas cassés à la baisse, vu que toute la croissance enregistrée depuis 2002 a été générée artificiellement par une bulle de crédit.







(on notera la tendance baissière sur le RSI, et le fait que les excès baissiers récents sont totalement corrigés sur cet oscillateur, laissant la place possible à une nouvelle vague de baisse).

Du coté des autres places, le Dow Jones et le Nikkei s'approchent également à grand pas de résistances importantes (le Dow est déjà au contact de sa moyenne mobile 30 semaines, et s'apprête à rencontrer une résistance à 13000 points).

Le Nikkei se dirige également vers une zone de résistance clé entre 14000 et 14500 points.






Pour tous ceux qui pensent que la crise actuelle n'est pas un petit "hoquet" passager dans la croissance, la période actuelle semble donc idéale pour sortir du marché pour les retardataires, et commencer à reprendre des positions baissières pour les spéculateurs. (Même si les marchés ont encore quelques % de marge à la hausse, et que les "puristes" pourront attendre au moins les 5100 sur le CAC avant de se lancer).

coté psychologie des foules, on notera que l'indice de volatilité VIX est revenu à des niveaux bas (largement sous les MM150 et 200) et touche sa bollinger inférieure.
Dans un contexte général de marché baissier, c'est le signe que l'anxiété des acteurs a beaucoup diminué, et qu'un point haut intermédiaire est en train de se mettre en place.

 

Publié dans bourse

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G
Bonjour,Merci pour cette excelent article. Que pensez des minières vivant de royalties comme Euro Ressources qui ont des coûts de production fixe? Merci
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J
Un CAC 40 à 2700 points me paraît imposible . Il faut pour atteindre ce niveau , une baisse du CAC 40 de 47% !A moins que çà soit la fin du monde , je pense que jamais ce niveau sera testé .
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F
Evidemment les deux réponses ci-dessus paraisent crédibles.J'essaie d'imaginer tous les scénarios possibles et ce qui me chagrine c que quelque soit le cas je n'arrive pas à voir ou tout cela nous mène.
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R
Bonjour a tous<br />  <br /> Je crois qu’une guerre avec l’Iran de la part des U.S. aurait comme conséquence une récession mondiale immédiate.<br /> Aucune économie ne pourras résister avec un baril de pétrole a 200.US ,300.US voir plus.<br /> Par exemple l’Iraq aucune armée organisé, 5 ans de guerre 4,071 morts (U.S.) 75,000 blessés (U.S) presque 2000 milliards U.S. direct et indirectement et on n’en voit pas la fin, de plus le peuple Iraquien n’est pas uni.<br /> L’Iran a une armée organisé qui sait que l’ennemi est a ces portes, un peuple même s’il remet en question son gouvernement est uni contre l’envahisseur, l’inconnu reste la riposte des Iraniens et  ces conséquences.<br /> L’arme atomique oublié cela car l’utilisé c’est permettre a d’autres nations de faire la même chose pour régler ces problèmes.<br /> L’histoire nous apprend que la meilleure façon de détruire un empire est de faire la guerre aux autres continuellement.
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F
Il est clair que le scénario de la déflation paraît envisageable.Mais en ce moment on voit tout sauf de la déflation.Tout augmente et pas grand chose ne baisse. On dirait qur tout est en attente et sur ce point il est difficile de détacher un vainqueur entre l'or et les obligations à long terme.Donc l'hésitation entre la déflation et l'inflation perdure. La question que j'ai envie de poser à Loic. Quelles seraient les conséquences d'une guerre par exemple en Iran sur l'évolution d'une part de la croissance aux USA et d'autre part de ces consequences quant à une possible inflation.Imaginons un instant qu'un grand événement type 11 septembre se produise aux USA et que ceux ci rentrent en guerre contre l'iran pour x motifs.Imaginons que les USA relancent leur economie par une economie de guerre.Et bien dans ce cas je ne miserai pas un Kopek pour la deflation !Très honnetement parlant il me parait difficile d'envisager une autre issue à la crise........En espérant me tromper
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L
<br /> La guerre est inflationniste parce qu'elle augmente les déficits publics (à condition qu'elle soit suffisamment étendue, ce qui n'a pas été le cas de la guerre contre l'Irak, qui n'a pas suffi à<br /> faire flamber ces déficits).<br /> <br /> Cela dit je ne crois pas du tout à une guerre contre l'Iran, quel que soit le résultat des élections à venir : Les USA n'en ont pas les moyens (en tout cas d'une guerre avec occupation<br /> du terrain), et n'ont aucun intérêt à envoyer le baril à 200 ou 300$.<br /> Enfin dans le contexte actuel de bulle de crédit privé, toute tentative de relancer l'inflation (que ce soit par une "économie de guerre" ou plus simplement par une politique économique<br /> inflationniste) provoquerait une hausse des taux longs, donc une aggravation immédiate de la crise du crédit...je ne pense pas que cette option est possible !<br /> <br /> <br /> <br />